Sur le seuil

Nous voilà entrés dans la belle saison, sur le seuil nous prenons encore deux bottes de radis pour 1,50 €, sept petits artichauts du pays à 1,20 € le kilo, et trois citrons de montagne non traités de Sicile 1,50 € le kilo mais l’écorce devient plus épaisse le jus se fait rare,

Par les trois pans

Le premier bouquet de verveine de l’année un euro au Cours-Julien me donne envie d’en infuser une sauce hollandaise qui accompagnera à merveille ce bon kilo des dernières asperges de la saison pour sept euros,

Le point cardinal

Dernier mercredi de novembre à Noailles ce matin une douceur un calme blanc pareil au ciel j’aperçois un magnifique pied de cardon du pays le trophée de mon marché à 1,50 € le kilo je pense refaire cette croquante épine en béchamel,

Sous le chêne et sous le pin

Avant que le jour si court ne s’assombrisse encore, je cours à Noailles à la recherche  de quelques saveurs lumineuses à bon prix, tombe sur de belles pleurotes, une livre à 6,80 € le kilo, je donne ma foi à la théorie du vendeur qui affirme que

Glisse et s’en va

Au marché de Noailles à Marseille hier mardi l’air se rafraîchit et l’été glisse sur sa fin, j’ai cru prendre les derniers beaux légumes du pays de saison, un concombre à soixante centimes adieu tzatziki, cinq courgettes à 1,20 € le kilo,

Dans le bec

A Noailles, la rentrée se prépare sous le soleil, côte-à-côte les haricots verts, blancs et rouge, je demande une livre de chaque, certains devineront la soupe méridionale que j’ai derrière la tête,

Veine verte

Le grand bouquet de verveine que je bois brûlante est passé hier de 2 € à 1,50 € au Cours-Julien, que la famille Decomis soit remerciée, au marché des producteurs, peu après je remarque à son bel œil une échalote rose à deux euros le kilo,

My name is Cot, Harry Cot.

L’été bascule, de juillet qui rayonne à août parfois plus étouffant, au marché de Noailles à Marseille cela se voit par l’arrivée des cocos d’Italie, ces gousses roses qui renferment les graines veinées de rouge,

Clairsemé disséminé

Retour à Marseille après les vacances, le bouquet d’ail violet continue à bien sécher, il me fera tout l’été, je ne suis pas le seul à partir, peu de monde ce matin au Cours Julien, la verveine qui accompagne mes nuits de canicule je l’ai prise à un euro,

Qui veut passetemps ?

Ça sent l’été à Marseille, et chez la famille Decomis je prends pour un euro un bouquet de petites gousses sèches, que renferment-elles ? des pois chiches verts ! c’est la première fois que j’en vois, en bouche c’est tendre et sucré, à Toulouse les marchandes les vendaient comme ça, à grignoter, sous le nom…

Trente trois degrés à l’ombre

¿Qué calor mi amor! un vent très léger circule sous les parasols des étals de Noailles et les marchands respirent encore un peu, j’ai gravi la colline panier en main, le même qu’il y a un an, les prix n’ont pas bougé, certains plus haut, d’autres plus bas, moi je transpire, j’ai demandé mes premières…

Une fois l’ascension passée

Ce qu’il reste du marché de Noailles de la semaine dernière, un mercredi veille d’Ascension ? la moitié d’un oignon et un œuf, le reste a disparu, une livre de cerises du pays à 2,60 € le kilo avalée dans la journée noyaux crachés,