Leblebidji bidji bidji

Dans la vie, tout ne marche pas du premier coup. Il y a des ratés. Je vous raconte deux essais pas tout à fait heureux de houmous. J’avais trouvé un pois chiche petit mais joli au marché des producteurs du Cours Julien à trois euros le kilo. Une livre pour deux préparations. Le houmous est une purée froide…

A Crau

Un grand vent chaud soufflait sur la ville et le ciel blanchissait sous les entrées marines, aujourd’hui à Noailles, j’ai pris deux oranges maltaises de Sicile à 1,20 € le kilo, les dernières peut-être,

Il y a de l’houmous dans l’air ; il y a de l’humus en terre

Retour au ciel de vent de Marseille, haut et bleu, et du rouge dans mes sacs au marché de Noailles, un kilo de cerises pour deux euros, et des fraises sucrées du pays à 2,20 € la barquette « celles-là, tu peux les déguster direct en arrivant sur le canapé, pas besoin de sucre, de…

Un nouveau nez

L’été approche et l’appétit de Damoiselle est florissant. Sept mois de vie bientôt ! Et parfois sept légumes et fruits avalés dans la journée. En plus des deux biberons ! Trois carottes. Deux poires. Deux bananes.

Les fraises derrière le mur

Déjà un temps d’été à Noailles, mais nous sommes bien en mai, les cerises du pays sont là, une bonne livre dans mes sacs à 2,80 € le kilo, et pour la première fois aussi des fraises enfin proches de celles que j’aime,

Léger poids de mai

Sur une demande, et les demandes on le sait sont toujours des demandes d’amour, j’inventai pour le premier mai quelque chose avec ces petits pois du pays encore enfermés dans leurs gousses. J’en avais pris un kilo à Noailles pour deux euros. Pour profiter de leur fraîcheur, je décide de les faire à la poêle,…

Toutes les cerises viennent du Ventoux

Hier, au marché de Noailles, malgré la petite pluie fine, les étals sont remplis de produits du pays, c’est la pleine saison de la cerise, la burlat du Ventoux disent-ils, j’en ai pris une livre à 1,80 € le kilo, et une autre à 3,90 €, comme il a fallu jeter les deux-tiers de la…

Vole ma reine

Suivant la leçon de la marquise de Merteuil, ne refuse point, diffère, je n’ai décidé qu’hier du sort de ce fin bouillon de poisson réalisé la veille. En faire des bouchées. A la reine. Il suffisait juste de trouver les vol-au-vent chez un boulanger et de les remplir d’une sauce blanche aux champignons à partir…

Frotti-frotta

Hier midi, juste l’envie de pâtes avec des légumes du marché, j’ai fait des trofie aux poivrons, relevés avec des anchois. Les trofie, frottés en italien de Gênes, sont des pâtes mi-longues légèrement torsadés, elles s’accommodent bien de sauces plutôt intenses. Le paquet Barilla de 500 grammes coûte 1,40 € au Super U de la…

Quand nous chanterons le temps des cerises

Trempé, je reviens de Noailles, et j’écris presque en tenue de baigneur, c’était le déluge, alerte orange sur les Bouches-du-Rhône, le pantalon sèche, je me remonte avec un kir au vin rouge, et vous dis ce que j’ai pris dans mes deux grands sacs verts bien chargés, un kilo de nèfles, celles que Rabelais suppose…

A la dent

Hier, la joie d’un classique qui ne prend tout son sens qu’avec la belle saison, et les tomates parfumées qui y poussent, des spaghetti sauce tomate. Les pâtes sont des spaghettis tout à fait ordinaires, des n°5 de chez Barilla pris au Super U de la rue Saint-Pierre, le paquet d’un kilo pour 1,65 €….

Faire saliver un mort

Jeudi dernier, je me levais avec l’envie de faire une béarnaise pour les deux compères que je devais accueillir le soir. L’occasion de raconter ici à nouveau cette sauce capable de faire saliver un mort. Dans la béarnaise, l’essentiel c’est l’estragon. Je prends un bouquet frais chez le seul marchand du quartier qui en propose…