S’en couper une tranche

  Petit vent de mer salutaire sur Noailles malgré l’heure chaude et l’air du Sahara, le marché commence par une pastèque énorme de onze kilos que je renonce à négocier ce sera six euros à prendre ou à laisser je prends

Le petit de l’amande

A Noailles, des palettes entières de sucre devant le Méditerranée annonçaient le début du ramadan il y a quelques jours, plus moyen de s’asseoir pour un thé et à la place des milliers de gâteaux à emporter, dehors sur le marché en cette fin de juin c’est tutti frutti

Tête bêche

Mercredi je partais en vadrouille avec Damoiselle et poussette à la conquête des marchés du Cours-Julien et prenais d’abord douze oeufs jolis de producteurs locaux pour 3,80 €, plus loin première fois que je les vois bottés des oignons rouges 1,60 €, une botte de carottes Decomis 1,80 € quoi de neuf docteur ? à…

Sur le seuil

Nous voilà entrés dans la belle saison, sur le seuil nous prenons encore deux bottes de radis pour 1,50 €, sept petits artichauts du pays à 1,20 € le kilo, et trois citrons de montagne non traités de Sicile 1,50 € le kilo mais l’écorce devient plus épaisse le jus se fait rare,

Par temps de pluie

A midi je fais des pâtes avec ce que je trouve comme presque toujours. En une demi-heure des tortiglioni aigre-douces à l’aubergine et au coing. C’est l’extrême fin de l’été, ma voisine m’a donné quelques aubergines.

Glisse et s’en va

Au marché de Noailles à Marseille hier mardi l’air se rafraîchit et l’été glisse sur sa fin, j’ai cru prendre les derniers beaux légumes du pays de saison, un concombre à soixante centimes adieu tzatziki, cinq courgettes à 1,20 € le kilo,

Veine verte

Le grand bouquet de verveine que je bois brûlante est passé hier de 2 € à 1,50 € au Cours-Julien, que la famille Decomis soit remerciée, au marché des producteurs, peu après je remarque à son bel œil une échalote rose à deux euros le kilo,

My name is Cot, Harry Cot.

L’été bascule, de juillet qui rayonne à août parfois plus étouffant, au marché de Noailles à Marseille cela se voit par l’arrivée des cocos d’Italie, ces gousses roses qui renferment les graines veinées de rouge,

Clairsemé disséminé

Retour à Marseille après les vacances, le bouquet d’ail violet continue à bien sécher, il me fera tout l’été, je ne suis pas le seul à partir, peu de monde ce matin au Cours Julien, la verveine qui accompagne mes nuits de canicule je l’ai prise à un euro,

Qui veut passetemps ?

Ça sent l’été à Marseille, et chez la famille Decomis je prends pour un euro un bouquet de petites gousses sèches, que renferment-elles ? des pois chiches verts ! c’est la première fois que j’en vois, en bouche c’est tendre et sucré, à Toulouse les marchandes les vendaient comme ça, à grignoter, sous le nom…

Des pommes, des poires, et des scoubidous

Au marché de Noailles les fruits de l’automne sont là au meilleur prix, j’ai rempli mon panier de onze pommes royal gala et de quatre poires guyot à un euro le kilo, du raisin muscat de Provence à 3,50 € le kilo et du raisin blanc d’Italie à 1,20 €, j’ai également pris neuf tomates,…

Ils vendangèrent le vin de leurs yeux

Septembre, ciel bleu, frais mistral, nostalgie, joie et peine de la rentrée, les vendanges à venir et le souvenir des vendanges passées, dans mon panier le raisin muscat de Provence arrivé sur les étals de Noailles à 2,80 € le kilo, du blanc d’Italie à 1,90 € le kilo, du pays sept aubergines à 1,40…