Par temps de pluie

A midi je fais des pâtes avec ce que je trouve comme presque toujours. En une demi-heure des tortiglioni aigre-douces à l’aubergine et au coing. C’est l’extrême fin de l’été, ma voisine m’a donné quelques aubergines. Les coings viennent du marché de producteurs du Cours-Julien à trois euros le kilo. J’ai profité que je venais de les faire rôtir au four, à 150°C pendant une bonne heure et demi. La texture du coing et celle de l’aubergine est dense, onctueuse. Ils se marient bien. Je vais juste les relever avec l’acidité d’une tomate et un peu de vinaigre.

Je lance en attrapant une casserole dans laquelle je mets de l’eau à chauffer avec du gros sel. Sur un autre feu, je pose une poêle dans laquelle je verse un peu d’huile d’olive. J’épluche et coupe deux échalotes en fines rondelles. Hop dans la poêle. 3 minutes. Puis je coupe l’aubergine. Sa cuisson est longue et je la débite en tout petits cubes. Je commence par ôter la queue verte puis je la coupe en deux dans le sens de la longueur. Je pose une moitié à plat, pose la paume de ma main gauche dessus pour guider la main droite qui va découper une assez fine lamelle. Je coupe chaque lamelle en fines bandes, puis transversalement pour obtenir de petits dés. Je jette tout au fur et à mesure dans la poêle. Je reverse de l’huile et remue. 9 minutes. 13 minutes, l’eau bout, j’y plonge mes grosses pâtes et remue régulièrement pour éviter qu’une pâte n’attache. Je coupe un coing en deux dans le sens de la hauteur et enlève le cœur granuleux ainsi que les fils. Ouille ! il sont encore brûlants ! Puis je débite chaque moitié en méridiens avant de les mêler aux aubergines. 17 minutes. Je coupe une tomate en deux, ôte le point d’attache un peu dur par deux entailles. Puis je procède comme avec l’aubergine pour la débiter en dés, mais plus gros cette fois. 21 minutes. Je sale, poivre et j’ajoute un peu de vinaigre. Un peu après je goûte, tout va. 29 minutes, je mords dans une pâte, plus de blanc, elle est cuite. Je les égoutte, les remets dans la casserole et y verse mon appareil. 30 minutes. C’est prêt.

La grosseur des tortiglioni va bien avec la matière riche du coing et de l’aubergine. Le goût sucré et parfumé du coing nuancé par l’aubergine est réconfortant par ce temps pluvieux. Bonne cuisine !

cognassier

Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s