Herbes des champs

Au Cours-Julien ce premier mercredi d’octobre un concentré de vigueur chez ce producteur sympathique, l’élixir vitaminé de la saison, du pourpier à déguster cru en vinaigrette, à dix euros le kilo, j’en prends pour deux euros, de quoi faire une belle salade, il suffit d’enlever les tiges les plus grosses, tout le reste se croque avec…

Dans le mitan du lit la rivière est profonde

  Presque la rentrée déjà, et le premier potimarron de l’année, en avance, deux euros le kilo chez les Decomis au Cours-Julien mercredi 26 août, de même une première betterave rouge, une pièce d’un kilo pour deux euros, des herbes, de la marjolaine et du basilic, souveraineté de l’un douceur de l’autre, un euro chacun,

La dentelure de l’herbe aux dragons

Un tour au Cours-Julien hier pour y chercher les oeufs du mercredi, après la fermeture annoncé du producteur installé devant le métro, il faut désormais les prendre un peu plus loin à 4,20 € la douzaine, les fromagères de la Crau sont elles toujours là, 2,10 € le petit chèvre, une salade 80 centimes, et…

Marjo est trop barge, et Margot a maigri je trouve

Sur le Cours-Julien je prends la marjolaine, jure que je n’en ferai rien mais l’infuse dans ma purée de poire dès que j’arrive en cuisine, un euro comme ce bouquet d’estragon, coings semaine trois j’en choisis sept petits et mûrs pour les laisser s’attendrir patiemment au four 2,50 € le kilo, au passage une poignée…

Transparent

Bourrasques de vent qui font voler les chaises en terrasse ce matin au Cours-Julien, l’automne arrive, et le brillant jujube dont je prends deux poignées à huit euros le kilo, je le goûte pour la première fois, je découvre son goût allant de la pomme verte à la datte pour les plus mûrs,

Autour d’un sabre

Je me lance ce mercredi vers les marchés du Cours-Julien et de Noailles, je sais que je vais préparer pour ce soir un beau repas, aucune idée en tête, je sais seulement qu’il y aura du poisson,

S’en couper une tranche

  Petit vent de mer salutaire sur Noailles malgré l’heure chaude et l’air du Sahara, le marché commence par une pastèque énorme de onze kilos que je renonce à négocier ce sera six euros à prendre ou à laisser je prends

Le petit de l’amande

A Noailles, des palettes entières de sucre devant le Méditerranée annonçaient le début du ramadan il y a quelques jours, plus moyen de s’asseoir pour un thé et à la place des milliers de gâteaux à emporter, dehors sur le marché en cette fin de juin c’est tutti frutti

Par les trois pans

Le premier bouquet de verveine de l’année un euro au Cours-Julien me donne envie d’en infuser une sauce hollandaise qui accompagnera à merveille ce bon kilo des dernières asperges de la saison pour sept euros,

Glisse et s’en va

Au marché de Noailles à Marseille hier mardi l’air se rafraîchit et l’été glisse sur sa fin, j’ai cru prendre les derniers beaux légumes du pays de saison, un concombre à soixante centimes adieu tzatziki, cinq courgettes à 1,20 € le kilo,

Dans le bec

A Noailles, la rentrée se prépare sous le soleil, côte-à-côte les haricots verts, blancs et rouge, je demande une livre de chaque, certains devineront la soupe méridionale que j’ai derrière la tête,

My name is Cot, Harry Cot.

L’été bascule, de juillet qui rayonne à août parfois plus étouffant, au marché de Noailles à Marseille cela se voit par l’arrivée des cocos d’Italie, ces gousses roses qui renferment les graines veinées de rouge,