Oh viens viens viens à Juan-les-Pins

Noailles en juin c’est comme à Juan-les-Pins il y a toujours le soleil, et pour que la chaleur ne se transforme pas en torpeur malgré la fatigue, les vendeurs jouent avec leur parasols et s’encouragent entre les étals, allez allez allez on y va un euro un euro un euro on se dépêche, la barquette…

Une fois l’ascension passée

Ce qu’il reste du marché de Noailles de la semaine dernière, un mercredi veille d’Ascension ? la moitié d’un oignon et un œuf, le reste a disparu, une livre de cerises du pays à 2,60 € le kilo avalée dans la journée noyaux crachés,

A Crau

Un grand vent chaud soufflait sur la ville et le ciel blanchissait sous les entrées marines, aujourd’hui à Noailles, j’ai pris deux oranges maltaises de Sicile à 1,20 € le kilo, les dernières peut-être,

Il y a de l’houmous dans l’air ; il y a de l’humus en terre

Retour au ciel de vent de Marseille, haut et bleu, et du rouge dans mes sacs au marché de Noailles, un kilo de cerises pour deux euros, et des fraises sucrées du pays à 2,20 € la barquette « celles-là, tu peux les déguster direct en arrivant sur le canapé, pas besoin de sucre, de…

Les fraises derrière le mur

Déjà un temps d’été à Noailles, mais nous sommes bien en mai, les cerises du pays sont là, une bonne livre dans mes sacs à 2,80 € le kilo, et pour la première fois aussi des fraises enfin proches de celles que j’aime,

Ah les beaux jours

Soleil, un peu d’air frais à Noailles, temps idéal pour se balader entre les étals parmi les légumes de printemps, j’ai pris mes huit premières courgettes du pays, des petites, un concombre noa des Pays-Bas, celui-là je me demande comment il pousse,

La menthe offerte

A Noailles à midi une tendre chaleur déjà qui oblige les corps à bouger différemment, soleil, bleu du ciel et vent d’avril, et dans mes paniers des trésors de vitalité, à commencer par deux bottes d’asperges vertes du pays, à croquer à peine poêlées, deux euros la botte,

Va sortir !

Entre midi et deux à Noailles, les marchands profitent de l’accalmie pour manger un bout et se griller une cigarette, mais l’œil continue machinalement de surveiller l’étal,

Entre deux tours

Le marché comme le ciel sont calmes près du Vieux-Port, d’ailleurs le marchand d’œufs affirme qu’il y a toujours peu de vente entre deux tours d’élection, parce que nous votons plutôt que de nous battre tout en nous rappelant la guerre demandé-je ?

Fleur d’épine

Noailles radieux, et déjà les esprits chauffent, échange d’invectives entre une matrone noire qui ne se démonte pas et le vendeur de bananes, il aura fallu l’intervention de plusieurs pour la calmer et l’éloigner,

Les ides de mars

Au marché de Noailles, la Méditerranée préfère le commerce à la guerre, on ne vient pas pour le gaz mais pour les choux même si celui dans la poussette n’est pas à vendre, d’ailleurs pour finir j’en ai pris un magnifique, un chou vert frisé à deux euros, et d’autres attractions déjà printanières