Mon jardin d’hiver

A une semaine de Noël mon panier est à la fête comme si j’avais fais le tour de la méditerranée et cueilli les fruits de mon jardin d’hiver, toute une réserve de dattes à l’approche de l’année qui vient,

OrAngE dE mOntAgnE

Avant de descendre à Noailles, je m’arrête chez les producteurs au Cours-Julien pour six œufs à 1,90 € et un coing jaune que je prends plaisir à renifler à trois euros le kilo, une fois arrivé je file presque de suite au poissonnier voir ce qu’il y a de plus frais, la fraîcheur se distingue…

La queue tordue

Ce matin à Noailles le bleu d’hiver du ciel marseillais semble nous être revenu enfin j’ai des idées en tête un fumet de poisson un confit de betterave pour stimuler des pommes de terre sautées une béarnaise qui sait ? après avoir rapidement découvert les étals et les prix, un œil sur la gauche un…

Le point cardinal

Dernier mercredi de novembre à Noailles ce matin une douceur un calme blanc pareil au ciel j’aperçois un magnifique pied de cardon du pays le trophée de mon marché à 1,50 € le kilo je pense refaire cette croquante épine en béchamel,

Dans le bec

A Noailles, la rentrée se prépare sous le soleil, côte-à-côte les haricots verts, blancs et rouge, je demande une livre de chaque, certains devineront la soupe méridionale que j’ai derrière la tête,

Cocos frais

Mercredi à Noailles, « – Un kilo et demi de cocos s’il vous plaît. – Allez cinq kilos dix euros je vous fais un prix vous les mettez au congel. – Je ne mets rien à congeler, sauf les glaçons. – Moi je ne prends pas de conserves, mais je congèle, c’est pareil, c’est quoi…

Tintin au pays des soviets

Deux heures après les trombes d’eau abattues mercredi matin sur la ville, il tombait en deux heures ce qui était tombé en deux mois, le soleil et le vent avaient redonné un aspect familier au quartier exceptée la présence ici et là de quelques flaques inhabituelles,

Veine verte

Le grand bouquet de verveine que je bois brûlante est passé hier de 2 € à 1,50 € au Cours-Julien, que la famille Decomis soit remerciée, au marché des producteurs, peu après je remarque à son bel œil une échalote rose à deux euros le kilo,

My name is Cot, Harry Cot.

L’été bascule, de juillet qui rayonne à août parfois plus étouffant, au marché de Noailles à Marseille cela se voit par l’arrivée des cocos d’Italie, ces gousses roses qui renferment les graines veinées de rouge,

Clairsemé disséminé

Retour à Marseille après les vacances, le bouquet d’ail violet continue à bien sécher, il me fera tout l’été, je ne suis pas le seul à partir, peu de monde ce matin au Cours Julien, la verveine qui accompagne mes nuits de canicule je l’ai prise à un euro,

Qui veut passetemps ?

Ça sent l’été à Marseille, et chez la famille Decomis je prends pour un euro un bouquet de petites gousses sèches, que renferment-elles ? des pois chiches verts ! c’est la première fois que j’en vois, en bouche c’est tendre et sucré, à Toulouse les marchandes les vendaient comme ça, à grignoter, sous le nom…

Entre les gouttes

Sont-ce les petites goutes qui tombent, l’entrée marine qui recouvre nos têtes ? l’Algérie enfin victorieuse depuis 1982 ? l’attente sereine de la rencontre de ce soir pour que la France continue l’aventure brésilienne ? à moins que ce ne soit ma propre fatigue ? Noailles est bien calme, étrangement calme ce matin