Je me lance ce mercredi vers les marchés du Cours-Julien et de Noailles, je sais que je vais préparer pour ce soir un beau repas, aucune idée en tête, je sais seulement qu’il y aura du poisson,
Étiquette : céleri
Un temps de chien
Par un temps de chien pluie froide qui mouille et vous trempe les os je récupère vite une douzaine d’œufs pour 3,80 € au Cours-Julien puis décide tout de même de faire un tour de marché je m’arrête devant de petites boules noires exposées alignées en bocaux de verre la marchande m’invite à respirer je…
Sous le chêne et sous le pin
Avant que le jour si court ne s’assombrisse encore, je cours à Noailles à la recherche de quelques saveurs lumineuses à bon prix, tombe sur de belles pleurotes, une livre à 6,80 € le kilo, je donne ma foi à la théorie du vendeur qui affirme que
Trente trois degrés à l’ombre
¿Qué calor mi amor! un vent très léger circule sous les parasols des étals de Noailles et les marchands respirent encore un peu, j’ai gravi la colline panier en main, le même qu’il y a un an, les prix n’ont pas bougé, certains plus haut, d’autres plus bas, moi je transpire, j’ai demandé mes premières…
A Crau
Un grand vent chaud soufflait sur la ville et le ciel blanchissait sous les entrées marines, aujourd’hui à Noailles, j’ai pris deux oranges maltaises de Sicile à 1,20 € le kilo, les dernières peut-être,
Va sortir !
Entre midi et deux à Noailles, les marchands profitent de l’accalmie pour manger un bout et se griller une cigarette, mais l’œil continue machinalement de surveiller l’étal,
Poissons en prière
Ciel blanc sur Noailles ce vendredi midi, que c’est agréable de faire les courses en bonne compagnie, le marché est calme mais attention l’hiver finit, le printemps arrive, les dernières poires peut-être,
Fleur d’épine
Noailles radieux, et déjà les esprits chauffent, échange d’invectives entre une matrone noire qui ne se démonte pas et le vendeur de bananes, il aura fallu l’intervention de plusieurs pour la calmer et l’éloigner,
Les ides de mars
Au marché de Noailles, la Méditerranée préfère le commerce à la guerre, on ne vient pas pour le gaz mais pour les choux même si celui dans la poussette n’est pas à vendre, d’ailleurs pour finir j’en ai pris un magnifique, un chou vert frisé à deux euros, et d’autres attractions déjà printanières
La bonne soupe !
Et un autre marché à la Croix-Rousse à Lyon sous une petite pluie qui mouille, un aller-retour compris à l’excellente cave Valmy rue d’Austerlitz pour un sancerre Reverdy l’élu de mon cœur et un riesling Kubler à découvrir, dans mes sacs une boule de céleri à deux euros le kilo, deux gros navets à deux…
Le four et le feu
Pour clore cette première semaine lyonnaise, réchauffer la maison, les corps et les cœurs, j’ai préparé un pot-au-feu. En fait deux. Car je n’aime que les grandes gamelles dans lesquelles je jette les légumes sans compter. Et quand on n’est pas chez soi, on a pas le choix. Voyant que la plus grande ne pouvait…
Puis l’on proposa un balkan au paprika où l’on avait mis salsifis, cardons, artichauts, haricots blancs, radis noirs.
Me voilà pour un temps transporté aux confluents du Rhône impétueux et de la Saône impassible, sur les hauteurs de Lyon, à la Croix-Rousse, où presque tous les jours