Ce dernier mardi de septembre est jour de pluie sur le marché de Noailles, il manque un tiers des étals, dont mon préféré avec beaucoup de choses locales, bref l’ambiance n’est pas à la fête, un vendeur parle du match de ce soir entre le Barça et Paris et se réjouit de la misère des…
Catégorie : Jour de marché – description de mon panier hebdomadaire
les aventures du marché
Glisse et s’en va
Au marché de Noailles à Marseille hier mardi l’air se rafraîchit et l’été glisse sur sa fin, j’ai cru prendre les derniers beaux légumes du pays de saison, un concombre à soixante centimes adieu tzatziki, cinq courgettes à 1,20 € le kilo,
Dans le bec
A Noailles, la rentrée se prépare sous le soleil, côte-à-côte les haricots verts, blancs et rouge, je demande une livre de chaque, certains devineront la soupe méridionale que j’ai derrière la tête,
Cocos frais
Mercredi à Noailles, « – Un kilo et demi de cocos s’il vous plaît. – Allez cinq kilos dix euros je vous fais un prix vous les mettez au congel. – Je ne mets rien à congeler, sauf les glaçons. – Moi je ne prends pas de conserves, mais je congèle, c’est pareil, c’est quoi…
Tintin au pays des soviets
Deux heures après les trombes d’eau abattues mercredi matin sur la ville, il tombait en deux heures ce qui était tombé en deux mois, le soleil et le vent avaient redonné un aspect familier au quartier exceptée la présence ici et là de quelques flaques inhabituelles,
Veine verte
Le grand bouquet de verveine que je bois brûlante est passé hier de 2 € à 1,50 € au Cours-Julien, que la famille Decomis soit remerciée, au marché des producteurs, peu après je remarque à son bel œil une échalote rose à deux euros le kilo,
My name is Cot, Harry Cot.
L’été bascule, de juillet qui rayonne à août parfois plus étouffant, au marché de Noailles à Marseille cela se voit par l’arrivée des cocos d’Italie, ces gousses roses qui renferment les graines veinées de rouge,
Clairsemé disséminé
Retour à Marseille après les vacances, le bouquet d’ail violet continue à bien sécher, il me fera tout l’été, je ne suis pas le seul à partir, peu de monde ce matin au Cours Julien, la verveine qui accompagne mes nuits de canicule je l’ai prise à un euro,
Qui veut passetemps ?
Ça sent l’été à Marseille, et chez la famille Decomis je prends pour un euro un bouquet de petites gousses sèches, que renferment-elles ? des pois chiches verts ! c’est la première fois que j’en vois, en bouche c’est tendre et sucré, à Toulouse les marchandes les vendaient comme ça, à grignoter, sous le nom…
Entre les gouttes
Sont-ce les petites goutes qui tombent, l’entrée marine qui recouvre nos têtes ? l’Algérie enfin victorieuse depuis 1982 ? l’attente sereine de la rencontre de ce soir pour que la France continue l’aventure brésilienne ? à moins que ce ne soit ma propre fatigue ? Noailles est bien calme, étrangement calme ce matin
Soleil panique
Hier Noailles jour du soleil à 10h le ton monte, cris et appels se répondent dans l’allée pour mettre l’acheteur en panique, vite acheter, créer l’état de transe, j’aurai ma part, se précipiter sur les étals, j’essaie de garder mon sang-froid,
Trente trois degrés à l’ombre
¿Qué calor mi amor! un vent très léger circule sous les parasols des étals de Noailles et les marchands respirent encore un peu, j’ai gravi la colline panier en main, le même qu’il y a un an, les prix n’ont pas bougé, certains plus haut, d’autres plus bas, moi je transpire, j’ai demandé mes premières…