Dimanche midi, voilà un bon risotto fait avec trois fois rien. Rien ? Une dernière tomate, une toute petite courgette qui traînaient là ont fait l’affaire. Pour faire un bouillon aromatique minute, je place une demi casserole d’eau sur le feu avec une branche de thym, une branche de romarin, trois feuilles de laurier, un reste de persil déjà à moitié jauni, du poivre noir en grain et deux clous de girofle. Je mets une grande poêle sur le feu avec de l’huile d’olive, j’y rajoute deux échalotes que j’épluche et que je découpe en petits cubes. Lorsque l’échalote n’est plus irritante, j’y verse un verre de riz arborio, il faut compter un demi-verre de riz par personne, et je le remue. Lorsque le riz commence à griller, à craquer, après être devenu tout blanc, on dit qu’il nacre, je verse une première louche de mon court-bouillon minute. Déjà il bout, j’ai réduit le feu et je laisse les herbes infuser tant que j’en ai besoin. Le risotto se met après un certain temps à bouillir, il cuit en absorbant le liquide aux herbes que je lui verse. Lorsque le riz crépite, je rajoute une louche, je remue, et ainsi de suite jusqu’à ce que le riz soit parfaitement cuit, c’est-dire onctueux en bouche et sans point blanc au milieu quand on sectionne un grain au hasard en deux. Après la deuxième louche, j’ajoute la tomate coupée en morceaux et la petite courgette coupée en deux puis en fines sections dans le sens de la longueur. Après une demi-heure, lorsque je sens que la cuisson du riz va sur sa fin, je cesse de rajouter du bouillon, je mets deux cuillerées de crème fraîche épaisse et je râpe un peu d’emmenthal. Le riz va finir de cuire dans la crème. Je sale de sel fin et je poivre. En 38 minutes, c’est prêt. C’est un risotto simple et savoureux, les herbes ont rendu le riz lui-même parfumé, l’acidité de la tomate vient égayer cela, et l’on croise ici et là des petits brins de courgettes à croquer. Bonne cuisine !

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