A Noailles, ciel bleu, chaleur, mais un air frais circule, l’été décline lentement, nous avons passé le point de bascule, la deuxième récolte de figues de l’année arrive, j’ai craqué pour une cagette, après plusieurs revirements, « Oui je vous fais confiance mais je n’ai pas envie de passer pour l’idiot du village ! », annoncée à 70 grammes, je remarque que le poids de la cagette à vide est plutôt de 250 grammes, après que le collègue reprend la main et change le mode de calcul, enlever 250 grammes de figues plutôt qu’en rajouter, j’ai finalement ma cagette d’une cinquantaine de belles figues d’Alicante pour cinq euros, elles sont à 2,80 € le kilo, oui l’été finit, les belles fraises et cerises ont disparu, arrive bientôt ce qui a besoin de toute la saison chaude pour mûrir et concentrer le maximum de richesses, par exemple ces premiers cocos, haricots joliment tachetés de rose, trouvés en gousses pour 2,50 € le kilo, et encore trois melons à un euro pièce, huit poivrons verts et six tomates à 1,30 € le kilo, six courgettes à 1,20 € le kilo, six têtes d’ail à 2,80 le kilo, neuf petites poires guyot à 1,40 € le kilo, cinq pêches jaunes magnifiques à 1,40 € le kilo, c’est l’heure, le tout de Provence, puis une botte d’épinards à un euro, une botte d’oignons blancs frais à 1,50 €, des bouquets de coriandre et de persil à soixante centimes pièce, le tout pour 23 euros, qui dit mieux ?