La chaleur arrive, moins d’envie de cuisiner, ou alors des choses simples et légères, comme la poêlée de courgettes que j’ai faite l’autre jour. C’est un classique de l’été. Je prends quatre courgettes pas trop grosses pour être sûr que la chair blanche est bien ferme et resserrée. Il arrive quand je les prépare après les avoir cueilli le matin même dans le jardin que je ne cherche même pas à les éplucher. Cette fois, ce sera la technique zèbre. Je les essuie au torchon et j’enlève à l’aide de l’économe une épluchure sur deux dans le sens de la longueur. C’est joli et cela ôte juste ce qu’il faut de l’amertume plus prononcée de la peau. J’attrape une grande poêle que je mets sur le feu, je recouvre le fond d’huile d’olive avec de petits cubes débités d’une gousse d’ail que j’ai épluchée. Lorsque l’ail se colore un peu, je rajoute mes courgettes après les avoir découpées en rondelles. De quelle taille ? Suffisamment larges pour qu’elles ne soient pas détruites pendant la cuisson et avoir le plaisir d’y mordre, suffisamment fines pour qu’elle puissent cuire rapidement ! Je retourne les rondelles à la spatule et je les fais sauter. Attention aux éclats d’huile. Quelques tours de moulins de poivre, du sel fin. En un bon quart d’heure, les courgettes ont le temps de dorer et leur chair devient fondante. Elles sont prêtes à être dégustées. La douce saveur de noisette de la courgette est relevée par le caractère plus affirmée de l’huile d’olive et de l’ail grillé. Et cela suffit. Bonne cuisine !
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