Switzerland twelve points, la Suisse douze points

Hier midi, l’envie d’un menu du marché fait le jour même, avec plein de choses fraîches. J’avais en outre la chance d’accueillir une ambassadrice suisse qui prenait un train. En 45 minutes, voilà ce que j’ai fait et comment j’ai pu la libérer à temps. J’ai découpé pour chacun un suprême de pomelo de Corse disposé en deux bandes parallèles dans une petite assiette au dessus desquelles j’ai laissé tomber quelques gouttes de vieux vinaigre balsamique et que j’ai très légèrement saupoudrés de sucre. En quinze minutes top chrono, j’ai préparé des pieds d’épinards à la crème. Quant au plat de résistance, un simple riz sauce tomate que j’ai préparé en trente minutes. J’attrape une gamelle que je remplis à moitié d’eau et mets sur le feu. De l’autre main, une poêle avec un fond d’huile d’olive, j’y ajoute trois fines cébettes dont j’enlève la tête et la queue, le vert trop fibreux et les racines, que je coupe en petites rondelles. Puis je lave et coupe trois tomates chaque quartier en quatre, hop, les cébettes ont à peine le temps de revenir qu’elles sont rejoint par leurs copines. Je sale, je poivre. Lorsque l’eau bout, je veux y ajouter trois demi-verres de riz de Camargue, mais je n’en avais qu’un, à défaut, je complète avec un demi-verre de riz rond, un peu plus long à cuire, mais ça ira. J’arrête ma sauce tomate lorsqu’elle est suffisamment épaisse, j’y rajoute de la coriandre fraîche que je torsade et coupe finement au couteau, la lame contre la pulpe du pouce, et que je mêle à la sauce rouge. Lorsque le riz est cuit, plus de blanc lorsque je croque un grain au hasard, je l’égoutte, laisse passer un léger filet d’eau car le riz rond a rendu beaucoup d’amidon et l’appareil est visqueux, puis je l’ajoute à ma sauce tomate. Je manipule délicatement, rajoute du sel fin et une dernière touche d’huile d’olive de qualité. Voilà, c’est frais et finement parfumé, ça sent la coriandre et le printemps. Nous avons fini par une bolée des premières fraises de la Crau, la queue verte enlevée, parfois coupées en deux pour les plus grosses d’entre elles, et qui saupoudrées de sucre, suintant, finissaient par baigner dans ce léger sirop. Bonne cuisine !

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