Mon mac à moi

Ce midi, des maquereaux au four aux aromates verts. Les poissons, je les ai achetés hier chez Lamparo à Noailles, à peine six euros les trois. Les citrons verts, je les ai pris au coin juste à côté, 2 € les trois. Le céleri en branche, je l’ai trouvé ce matin chez Salim rue des Trois frères à 1,80 € le kilo. Le maquereau au four, c’est simple, mais il faut commencer par le vider, et oui, ça pue. Avec un petit couteau, j’éventre donc l’animal pour le vider de ses entrailles, je garde tout le reste, avant de le passer sous l’eau pour le nettoyer de son sang et de ses sucs intimes. Je les mets à égoutter sur un carton de pizza qui traînait par là, et sur le rebord de la fenêtre pour qu’il prenne l’air un peu. Attention, hein, gaffe aux gabians ! Il y en a toujours un qui pourrait sans crier gare repartir avec de la poiscaille pour pas cher. Je mets le four en route entre chaud et très chaud, vers 180°C, et je prépare les aromates qui vont parfumer la chair grasse. J’épluche donc un oignon que je coupe en deux puis en demi-rondelles. Je prends un plat, y pose mes poissons, les trois queues dépassent allègrement d’un côté mais cela n’est pas grave, et je commence à fourrer leurs ventres de cet oignon. Je coupe deux branches de céleri, en sections pas trop fines et je fais de même. Je coupe deux citrons verts en rondelles que je parsème sur ma préparation qui commence à être très jolie puisque le poisson est maintenant recouvert de verdure. Je mets du gros sel, en proportion avec le volume de la préparation, et je poivre abondamment. J’ouvre ensuite cette bouteille de blanc sec que j’ai trouvée ce matin à Carrefour city rue des Trois frères à 2,80 €, une clairette du Languedoc Cabrières idéale pour la cuisine, encore un peu chère peut-être, et j’arrose copieusement les trois bêtes, un maquereau, c’est connu, ça boit beaucoup. Touche finale d’huile d’olive et j’enfourne pour une heure environ. Moins de dix minutes pour vider les maquereaux, un petit quart d’heure pour les aromates, soit une heure et demi de préparation en tout. Et dans l’assiette ? Le maquereau charnu, au caractère affirmé est vraiment relevé par l’acidité et la fraîcheur des citrons verts et du céleri. Cela se mange tout seul. Je me dis que j’ai été généreux sur l’ensemble, en jour de disette, une branche de céleri suffira, un citron, moins de vin blanc, et peut-être une seule demi-heure de four. En attendant, nous nous sommes régalés. Bonne cuisine !

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