Le marché du mercredi, celui du Cours-Julien, avec ses producteurs locaux, j’y vais pour mes pommes de terre et mes œufs. Le reste, je le prends au marché de Noailles, tellement moins cher et de bonne qualité. Les œufs, je tiens à les prendre là par amour des poules. Les patates, parce que partout ailleurs elles sont mauvaises. 3,80 € la douzaine d’œufs moyens, ça vaut le coup. Et j’en profite pour leur ramener les boîtes que nous collectionnons malgré nous à la maison. La plupart des producteurs se moquent des citadins et vendent leurs patates à plus de 2 € le kilo, comme s’ils s’agissait de fruits précieux, des pommes ou des poires. Moi qui ai pratiqué un peu ça, dans le jardin de Maria, puis à La Chapelle, je sais qu’une patate, ça pousse quand même plus facilement qu’un fruit. J’ai donc repéré le seul producteur qui les fait à 1 € le kilo. Aujourd’hui, en forme, je décide de remplir la corbeille, de préférence avec du gros calibre. Quand je vois que la balance affiche 5 kilos, je décide de négocier. Vous ne faîtes pas un prix de gros ? Combien vous en voulez ? 10 kilos ? Allez, 80 centimes ! Et je suis reparti avec mes 10 bons kilos de patates pour 8 euros. Et pas n’importe laquelle ! De la Mona Lisa. Une belle variété. A la belle chair. Et qui s’adapte à de nombreuses cuissons. De quoi faire gratins, tartiflettes, parmentiers ; en passant par les classiques purées, pommes de terre sautées, et soupes ! Et puis la fameuse galette au pommes de terre berrichonne dont je vous dirais bientôt le secret, Inch’allah ! Bonne cuisine !